A global survey of scientific bottom trawl data

03.12.2020
Fish are also shifting their ranges in response to climate, but you might not know it…in part because most of the bottom trawl survey data that could document such shifts are not publicly available and limited in scope. This is particularly problematic for mapping transboundary shifts. The FISH-GLOB working group documents the problem and proposes solutions in their new Global Change Biology paper.
https://doi.org/10.1111/gcb.15404
Fish are also shifting their ranges in response to climate, but you might not know it…in part because most of the bottom trawl survey data that could document such shifts are not publicly available and limited in scope. This is particularly problematic for mapping transboundary shifts. The FISH-GLOB working group documents the problem and proposes solutions in their new Global Change Biology paper.
https://doi.org/10.1111/gcb.15404
UNE NOUVELLE SYNTHÈSE SUR L’EXPANSION DE L’AIRE DE RÉPARTITION

01.10.2020
Une nouvelle synthèse ayant trait à l'expansion de l'aire de répartition montre que des rétroactions écoévolutives accélèrent le taux moyen de cette expansion, mais ont également une diversité surprenante d’effets sur la variation de ce taux. Cette synthèse découle des travaux d’un groupe de l’ICEE dirigé par Jennifer Williams et Thomas Miller.
https://doi.org/10.1002/ecy.3139
Une nouvelle synthèse ayant trait à l'expansion de l'aire de répartition montre que des rétroactions écoévolutives accélèrent le taux moyen de cette expansion, mais ont également une diversité surprenante d’effets sur la variation de ce taux. Cette synthèse découle des travaux d’un groupe de l’ICEE dirigé par Jennifer Williams et Thomas Miller.
https://doi.org/10.1002/ecy.3139
De quelle manière l’évolution affecte-t-elle la variation dans l’expansion de l’aire de distribution

09.04.2020
Nous savons dorénavant, grâce aux manipulations expérimentales des taux d’évolution, que l’évolution rapide accroit la vitesse d’expansion de l’aire de distribution. Cependant, ces mêmes expérimentations révèlent que l’évolution influence aussi la variation entre les populations réplicas, l’augmentant ou la réduisant. À la suite des travaux de leur groupe, Williams, Hufbauer et Miller suggèrent que les facteurs écologiques (taille des populations, systèmes de reproduction, par exemple) affectent la balance entre la dérive génique et la sélection amenant une hausse de la variance (dominance de la dérive) ou une baisse (dominance de la sélection).
https://doi.org/10.1016/j.tree.2019.05.012
Nous savons dorénavant, grâce aux manipulations expérimentales des taux d’évolution, que l’évolution rapide accroit la vitesse d’expansion de l’aire de distribution. Cependant, ces mêmes expérimentations révèlent que l’évolution influence aussi la variation entre les populations réplicas, l’augmentant ou la réduisant. À la suite des travaux de leur groupe, Williams, Hufbauer et Miller suggèrent que les facteurs écologiques (taille des populations, systèmes de reproduction, par exemple) affectent la balance entre la dérive génique et la sélection amenant une hausse de la variance (dominance de la dérive) ou une baisse (dominance de la sélection).
https://doi.org/10.1016/j.tree.2019.05.012
Est-ce que la variation intraspécifique dans les traits est plus importante au niveau local ou régional?

09.04.2020
La variation intraspécifique dans les traits (VIT) peut-être étonnamment élevée pour certaines plantes, et on ne sait pas vraiment pourquoi. Afin de mieux départager les différentes explications, il est pertinent d’étudier les changements dans la VIT en relation avec les échelles spatiales. L’IVT des feuilles et des racines de six plantes de sous-bois communes était plus petite entre les régions bioclimatiques qu’aux échelles locales – incluant la comparaison entre les habitats perturbés et les habitats intacts. Ce groupe de travail a employé une importante base de données portant sur 818 populations et collectées par l’entremise du projet Co-Vitas.
https://doi.org/10.1111/1365-2435.13402
La variation intraspécifique dans les traits (VIT) peut-être étonnamment élevée pour certaines plantes, et on ne sait pas vraiment pourquoi. Afin de mieux départager les différentes explications, il est pertinent d’étudier les changements dans la VIT en relation avec les échelles spatiales. L’IVT des feuilles et des racines de six plantes de sous-bois communes était plus petite entre les régions bioclimatiques qu’aux échelles locales – incluant la comparaison entre les habitats perturbés et les habitats intacts. Ce groupe de travail a employé une importante base de données portant sur 818 populations et collectées par l’entremise du projet Co-Vitas.
https://doi.org/10.1111/1365-2435.13402
Quelles espèces devons-nous conserver?

09.04.2020
Quelles espèces devons-nous conserver maintenant si nous voulons maximiser la biodiversité dans le futur – les lignées les plus distantes au plan évolutif ou les lignées ayant produit des espèces le plus rapidement jusqu’à maintenant? Un groupe de travail de l’ICEE a utilisé la reconstruction de phylogénies pour imaginer les décisions de conservation qui auraient, si elles avaient été faites il y a des millions d’années, produit le plus de biodiversité aujourd’hui. Alors que toute décision ponctuelle était inefficace, le meilleur pari était de conserver les lignées se diversifiant rapidement dans une stratégie constamment mise à jour.
http://dx.doi.org/10.1098/rspb.2018.2896
Quelles espèces devons-nous conserver maintenant si nous voulons maximiser la biodiversité dans le futur – les lignées les plus distantes au plan évolutif ou les lignées ayant produit des espèces le plus rapidement jusqu’à maintenant? Un groupe de travail de l’ICEE a utilisé la reconstruction de phylogénies pour imaginer les décisions de conservation qui auraient, si elles avaient été faites il y a des millions d’années, produit le plus de biodiversité aujourd’hui. Alors que toute décision ponctuelle était inefficace, le meilleur pari était de conserver les lignées se diversifiant rapidement dans une stratégie constamment mise à jour.
http://dx.doi.org/10.1098/rspb.2018.2896
Est-ce que l’humanité bénéficie de la conservation de l’histoire évolutive?

12.06.2019
Est-ce que l’humanité bénéficie de la conservation de l’histoire évolutive? Il est souvent tenu pour acquis que la conservation des espèces basée sur leur singularité évolutive permet de sauvegarder les services écosystémiques, de réduire les risques d’extinction et de maximiser le potentiel évolutif futur. Une nouvelle synthèse soutient que les preuves empiriques en ce sens sont minces, au mieux. Cet article résulte du travail d’un groupe de l’ICEE dirigé par Caroline Tucker et Arne Mooers.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/brv.12526
Est-ce que l’humanité bénéficie de la conservation de l’histoire évolutive? Il est souvent tenu pour acquis que la conservation des espèces basée sur leur singularité évolutive permet de sauvegarder les services écosystémiques, de réduire les risques d’extinction et de maximiser le potentiel évolutif futur. Une nouvelle synthèse soutient que les preuves empiriques en ce sens sont minces, au mieux. Cet article résulte du travail d’un groupe de l’ICEE dirigé par Caroline Tucker et Arne Mooers.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/brv.12526
L’adaptation des espèces aux environnements actuels est à la fois bonne et mauvaise pour leur conservation

12.06.2019
L’adaptation des espèces aux environnements actuels est à la fois bonne et mauvaise pour leur conservation. Une nouvelle étude propose que l’adaptation est bénéfique pour la sauvegarde à court terme des populations menacées, alors que pour pallier les risques liés aux changements environnementaux futurs, une certaine dose de mauvaise adaptation serait souhaitable. Cette publication fait suite au travail d’un groupe dirigé par Alison Derry, Rowan Barrett, Andrew Hendry et Gregor Fussman.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/eva.12791
L’adaptation des espèces aux environnements actuels est à la fois bonne et mauvaise pour leur conservation. Une nouvelle étude propose que l’adaptation est bénéfique pour la sauvegarde à court terme des populations menacées, alors que pour pallier les risques liés aux changements environnementaux futurs, une certaine dose de mauvaise adaptation serait souhaitable. Cette publication fait suite au travail d’un groupe dirigé par Alison Derry, Rowan Barrett, Andrew Hendry et Gregor Fussman.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/eva.12791
Une nouvelle étude soutient que les changements temporels dans la richesse en espèces varient souvent avec l’échelle spatiale

12.06.2019
Une nouvelle étude soutient que les changements temporels dans la richesse en espèces varient souvent avec l’échelle spatiale. Par exemple, la richesse en espèces des coraux d’Amérique centrale a peu varié au niveau local, mais a diminué au niveau régional, par homogénéisation. Le contraire est observé chez les oiseaux d’Amérique du Nord. L’importance de ces variations en appelle à de nouvelles approches de suivi et d’analyse de la richesse spécifique.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/oik.05968
Une nouvelle étude soutient que les changements temporels dans la richesse en espèces varient souvent avec l’échelle spatiale. Par exemple, la richesse en espèces des coraux d’Amérique centrale a peu varié au niveau local, mais a diminué au niveau régional, par homogénéisation. Le contraire est observé chez les oiseaux d’Amérique du Nord. L’importance de ces variations en appelle à de nouvelles approches de suivi et d’analyse de la richesse spécifique.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/oik.05968
La conservation dynamique peut-elle aider à protéger la biodiversité dans une situation de changements climatiques?

14.02.2019
Les aires de conservation dynamiques peuvent-elles aider à protéger la biodiversité dans un monde au climat perturbé? Les auteurs et autrices d’un nouvel article Perspective publié dans Frontiers in Ecology and Evolution suggèrent que des réseaux intégrant des aires de conservation dynamiques et des aires protégées de manière permanente pourraient accroitre la connectivité spatiotemporelle et aider à conserver la biodiversité. Une telle approche constitue une nouvelle stratégie pour s’adapter aux fluctuations climatiques.
Cette étude a été conduite par des membres d’un groupe de travail de l’ICEE coordonné par Cassidy D'Aloia, Ilona Naujokaitis-Lewis et Marie-Josée Fortin
https://doi.org/10.3389/fevo.2019.00027
Les aires de conservation dynamiques peuvent-elles aider à protéger la biodiversité dans un monde au climat perturbé? Les auteurs et autrices d’un nouvel article Perspective publié dans Frontiers in Ecology and Evolution suggèrent que des réseaux intégrant des aires de conservation dynamiques et des aires protégées de manière permanente pourraient accroitre la connectivité spatiotemporelle et aider à conserver la biodiversité. Une telle approche constitue une nouvelle stratégie pour s’adapter aux fluctuations climatiques.
Cette étude a été conduite par des membres d’un groupe de travail de l’ICEE coordonné par Cassidy D'Aloia, Ilona Naujokaitis-Lewis et Marie-Josée Fortin
https://doi.org/10.3389/fevo.2019.00027
Une nouvelle étude des prédateurs marins vertébrés de l’Arctique nord-américain montre que seulement 5 à 7 % des zones de forte diversité sont incluses dans les aires protégées

07.02.2019
Une nouvelle étude des prédateurs marins vertébrés de l’Arctique nord-américain montre que seulement 5 à 7 % des zones de forte diversité sont incluses dans les aires protégées. Les zones de forte biodiversité ont été déterminées en colligeant les données de télémétrie de 1283 individus appartenant à 21 espèces. Cette recherche provient d’un groupe de travail de l’ICEE dirigé par David Yurkowski, Marie Auger-Méthé, Steve Ferguson et Mark Mallory.
https://doi.org/10.1111/ddi.12860
Une nouvelle étude des prédateurs marins vertébrés de l’Arctique nord-américain montre que seulement 5 à 7 % des zones de forte diversité sont incluses dans les aires protégées. Les zones de forte biodiversité ont été déterminées en colligeant les données de télémétrie de 1283 individus appartenant à 21 espèces. Cette recherche provient d’un groupe de travail de l’ICEE dirigé par David Yurkowski, Marie Auger-Méthé, Steve Ferguson et Mark Mallory.
https://doi.org/10.1111/ddi.12860
Chez les vertébrés, la phylogénie prédit la fonction – ou Presque
21.08.2018
Est-ce que conserver les espèces d’une manière qui maximise la représentation de l’histoire évolutive permet de conserver la diversité fonctionnelle? Généralement conclut une nouvelle étude parue dans Nature Communications, et qui s’appuie sur l’analyse de 15 000 espèces de vertébrés. Cependant, il ne s’agit pas d’une stratégie très fiable : un tiers du temps, le choix randomisé des espèces résulte en la conservation d’une plus grande diversité fonctionnelle. Cette étude a été effectuée par un groupe de travail soutenu par l’ICEE et le SDiv. https://doi.org/10.1038/s41467-018-05126-3 |
EST-CE QUE LA DIVERSITÉ ÉVOLUTIVE D’UNE COMMUNAUTÉ EST UN BON INDICATEUR DE LA DIVERSITÉ DES TRAITS?
22.05.2018
Est-ce que la diversité évolutive d’une communauté est un bon indicateur de la diversité des traits? Les écologistes font souvent ce raccourci, mais celui-ci n’a pas été confirmé théoriquement. Une nouvelle étude indique qu’il s’agit habituellement d’une simplification acceptable, surtout lorsque plusieurs traits sont considérés. Cette étude résulte du travail d’un groupe soutenu par l’ICEE et dirigé par Caroline Tucker et Arne Mooers. http://dx.doi.org/10.1002/ecy.2349 |
COMMENT SE FAIT-IL QUE LA STRUCTURE FONCTIONNELLE DES COMMUNAUTÉS MICROBIENNES SOIT SOUVENT CONSTANTE?
18.04.2018
Comment se fait-il que la structure fonctionnelle des communautés microbiennes soit souvent constante, alors même que la structure taxonomique est très variable? Les auteurs et auteures d’un nouvel article publié dans Nature Ecology & Evolution suggèrent que des processus liés aux niches écologiques expliquent ce paradoxe. Cette étude résulte du travail d’un groupe soutenu par l’ICEE et dirigé par Stilianos Louca, Laura Parfrey, et Michael Doebeli. https://rdcu.be/LGzp |
PERTURBATION ANTHROPIQUE DES HERBIERS MARINS
13.03.2018
Selon une nouvelle étude, la perturbation anthropique des herbiers marins entraîne la dominance de quelques espèces de poissons et la perte des espèces de poissons avec des histoires de vie spécialisées. Cette étude provient d’un groupe de travail de l’ICEE organisé par Josephine lacarella et Julia Baum, qui a synthétisé les données provenant de 89 herbiers marins de la côte pacifique canadienne. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/gcb.14090/full |
ATELIER DE TRAVAIL SUR LE PROJET LIVING DATA (U. OF BRITISH COLUMBIA, MARS 2018)
01.03.2018
Un atelier de travail sur le projet Living Data s’est tenu à l’University of British Columbia en mars 2018. L’objectif était de mettre sur pied un programme national de sauvegarde de données. Dirigée par l’ICEE, cette initiative mobilise quatre universités, des personnes expertes en science des données et en archivage des données de recherche, ainsi que des partenaires gouvernementaux et associatifs. Les participants et participantes à l’atelier ont soumis une proposition au programme FONCER du CRSNG. |
CONSERVER LA DIVERSITÉ PHYLOGÉNÉTIQUE D’UNE COMMUNAUTÉ N’ASSURE PAS LA CONSERVATION DE LA DIVERSITÉ FONCTIONNELLE
30.11.2017
Dans une étude récente, un groupe de travail financé par l’ICEE a conclu que la conservation de la diversité phylogénétique n’était pas une approche efficace pour conserver la diversité fonctionnelle. Selon des modèles d’évolution réalistes, même la présence d’un signal phylogénétique dans les traits n’assure pas que les assemblages phylogénétiquement riches soient plus fonctionnellement divers. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28595366 |
NOUVELLE BASE DE DONNÉES DE SÉRIES TEMPORELLES DE BIODIVERSITÉ
28.11.2017
Une nouvelle base de données de séries temporelles de biodiversité a été publiée. La base de données « BioTIME » regroupe les données sur l’abondance de plus de 8 millions d’espèces dans plus d’un demi-million de lieux. Celle-ci devrait permettre de réconcilier les différents estimés quant aux variations de la biodiversité – le sujet d’un récent groupe de travail financé par l’ICEE et le sDiv (le Synthesis Centre for Biodiversity Sciences, Allemagne) : Dornelas M, Willis TJ. BioTIME: a database of biodiversity time series for the anthropocene. Global Ecology and Biogeography. 2017 Nov 28 |